Convocations de Canterbury et York

convocations de Canterbury et York. Ces assemblées provinciales, à l'origine des évêques, datent de l'archevêque Théodore (668–90), bien que celle d'York, plus petite et historiquement moins importante, ne se soit développée séparément vers 733. Des représentants (surveillants) des cathédrales, des monastères et du clergé paroissial y ont assisté plus tard (13e siècle). Initialement assis ensemble, les évêques et le bas clergé se sont divisés en chambres haute et basse (XVe siècle). L'archevêque a présidé toute la convocation; la chambre basse, siégeant séparément, était présidée par son prolocuteur élu, son canal de communication avec les évêques. Bien que les rois regardaient avec méfiance, les convocations étaient normalement légiférées par des canons, jusqu'à ce qu'elles soient obligées par Henry VIII de limiter considérablement leurs pouvoirs (Actes de soumission 15/1532). Malgré les tentatives avortées d'Edward Ier pour les empêcher, le clergé se taxa par des convocations jusqu'en 1534, après quoi la couronne eut moins besoin de les convoquer. Des altercations acrimonieuses entre la chambre haute whiggish et la chambre basse conservatrice de la convocation de Canterbury (1664 et 1689-1700) - reflétant les divisions politiques et ecclésiastiques contemporaines - conduisirent la couronne à suspendre les deux convocations. Ils ne se sont rencontrés que formellement jusqu'à ce que les réveils évangéliques et tractariens les incitent à reprendre la discussion (17 et 1852). Toujours exclusivement des assemblées cléricales, les deux convocations coexistent depuis 1861 aux côtés de maisons laïques élues. Les deux siègent conjointement à partir de 1885, situation légalisée sous le nom d'assemblée de l'Église (1904) qui à son tour cède la place au Synode général (1920). Si son «dernier sourire» perdure dans les maisons synodales des évêques et du clergé, le fédéralisme lâche de la convocation - et donc la «quasi-autonomie» diocésaine - a cédé la place au centralisme synodique.

Révérend Dr William M. Marshall