Fusil M ‐ 16

Fusil M ‐ 16. Le prototype du fusil M ‐ 16 a été développé par la division Armalik de Fairchild Corporation à la fin des années 1950. En 1959, Colt a acheté le droit de fabriquer les fusils. Ce fusil pouvait tirer en mode semi-automatique ou automatique. Les Sud-Vietnamiens, qui préféraient un fusil léger, presque sans recul, ont testé l'arme sur le terrain en 1962 et l'ont trouvée parfaitement adaptée aux opérations mobiles de contre-insurrection. Le fusil M ‐ 16 et 120 cartouches de munitions ne pesaient que 11.1 livres par rapport aux 14 livres du M ‐ 18.75. Le M ‐ 16, avec son chargeur de vingt coups, avait une portée effective de 460 mètres et une cadence de tir élevée. En 1965, le général William C. Westmoreland a commandé 100,000 fusils M ‐ 16 pour l'armée américaine et les Marines au Vietnam, et en 1969, le M ‐ 16 a officiellement remplacé le M ‐ 14 Garand en tant qu'arme de petit calibre standard.

La controverse a éclaté immédiatement et s'est poursuivie pendant des années. Les rapports du Vietnam de brouillage ont conduit à des questions de fiabilité. L'enquête a prouvé que des bourrages résultaient du non-nettoyage du fusil et qu'il ne s'agissait pas d'une arme autonettoyante comme le prétendent les fabricants. Certaines plaintes indiquaient que la petite balle de 5.56 grains de calibre 55 n'avait pas d'impact adéquat. À l'inverse, d'autres ont accusé la munition ultra-rapide d'avoir causé des dommages internes inhumains à ses victimes. Les soldats se sont finalement adaptés au M ‐ 16 et ont accepté ses capacités ainsi que ses lacunes.

Dans les années 1990, le modèle M ‐ 16A2 était encore le petit bras standard aux États-Unis. Le fusil de 7.78 livres est équipé d'un chargeur de 30 cartouches et tire une balle de 62 grains avec une portée effective de 550 mètres.
[Voir aussi M ‐ 1 Rifle; Guerre du Vietnam: cours militaire et diplomatique; Armement, armée; Armement, Marine Corps.]

Bibliographie

Ivan V. Hogg, Armes légères militaires du XXe siècle, 20.

Thomas Christianson