Dynastie Tudor (Angleterre). Henry Tudor (a gouverné 1485-1509) a retracé son sang royal par sa mère, Margaret Beaufort, qui était un descendant de John of Gaunt, le plus jeune fils d'Edouard III (a gouverné 1327-1377). Après la mort de Henry, prince de Galles, fils de Henry VI (a gouverné 1470-1471), en 1471, Henry Tudor était l'héritier masculin survivant de la maison de Lancaster. En 1485, il déposa l'usurpateur Richard III (gouverné de 1483 à 1485) à la bataille de Bosworth Field, et fut couronné Henri VII. Henry a survécu à de nombreux complots au début de son règne mais semblait en sécurité sur le trône en 1500. Son héritier, le prince Arthur (né en 1486) est mort en 1502 et son frère, Henry, duc d'York, a succédé au trône en avril 1509 en tant que Henry VIII, peu de temps après avoir épousé la veuve de son frère, Catherine d'Aragon. Le désir d'Henry d'avoir un héritier masculin le poussa, à la fin des années 1520, à demander le divorce de sa femme. Cela ne pouvait être réalisé qu'en rompant avec l'Église catholique romaine et annonçait ainsi le début de la Réforme anglaise.
Henry mourut en 1547, laissant le trône à Edward VI, son fils de neuf ans par sa troisième épouse, Jane Seymour. Edward soutint activement la réforme protestante mais à sa mort prématurée en 1553, le trône passa à sa sœur aînée, Mary, la fille de Catherine d'Aragon, malgré les efforts pour placer la protestante Lady Jane Grey sur le trône. Marie rétablit le catholicisme et épousa en 1554 le prince espagnol, qui devint roi Philippe II en 1556. Marie mourut sans enfant en 1558 et le trône passa à Elizabeth, la fille d'Henri VIII par sa seconde épouse, Anne Boleyn. Elizabeth a de nouveau rompu avec Rome et a affirmé son autorité en refusant de se marier ou de nommer son successeur. La seconde moitié du règne d'Elizabeth a été dominée par la guerre avec l'Espagne à partir de 1585 sur le soutien anglais aux sujets hollandais rebelles de Philip. Elizabeth a survécu aux complots de sa rivale Stuart, Mary, Queen of Scots (qu'elle avait exécutée en 1587) et de l'Armada espagnole de 1588. Malgré une décennie de guerre, d'intrigues de factions à la cour et de crise économique, ce fut passer le trône paisiblement à son successeur choisi, James VI d'Écosse, devenu Jacques Ier d'Angleterre en 1603.