Défaut. Une faiblesse du «principat» - la monarchie déguisée d'Augustus - était qu'il ne traitait pas bien le problème de la succession. Officiellement, il n'y avait pas d'empereur, juste un homme qui détenait un ensemble extraordinaire de pouvoirs et de fonctions. En conséquence, il ne pourrait y avoir de règles officielles pour la succession (contraste, par exemple, le schéma élaboré qui peut dire qui est le douzième dans la ligne pour le trône britannique aujourd'hui). De nombreux empereurs ont pu choisir un successeur, généralement un fils, et lui ont accordé un ensemble similaire de pouvoirs à l'avance. Mais que se passerait-il s'il n'y avait pas de successeur désigné? Plusieurs empereurs et futurs empereurs ont été acclamés par la Garde prétorienne (les gardes du corps impériaux) ou par diverses armées sur le terrain. Les candidats pouvaient être des membres de la famille impériale existante ou simplement des hommes qui se trouvaient à la tête d'une importante force militaire. Lorsqu'il y avait plusieurs factions concurrentes, comme en 68–69 et 193–195 de notre ère, de violentes guerres civiles s'ensuivirent. Parfois, les aspirants au trône n'attendraient même pas la mort du vieil empereur s'ils pensaient avoir suffisamment de soutien pour prendre le pouvoir. Quoi qu'il en soit, il est devenu crucial pour la survie politique de payer les troupes
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bien et surtout pour donner de gros bonus aux moments de transition. Le système, tel qu'il était, s'est effondré presque entièrement pendant la moitié du milieu du troisième siècle de notre ère. Il y avait une lutte presque constante entre les empereurs potentiels, à la fois sur le terrain et par assassinat. Même en période de paix, la fluidité des règles a conduit à des intrigues considérables (et des rumeurs encore plus). Ainsi, par exemple, l'empereur Claudius (peut-être) et son fils Britannicus (certainement) ont été assassinés pour assurer la succession du beau-fils de Claudius Néron. L'une des périodes les plus stables de l'Empire a couvert les trois premiers quarts du IIe siècle. Cette période a nécessité plusieurs tendances heureuses. Aucun des empereurs n'est mort jeune, que ce soit naturellement ou non, ce qui exigeait à la fois chance et popularité. Chaque empereur, sauf le dernier, n'avait pas de fils biologique et trouva et adopta ainsi un homme habile comme fils et héritier.