Commission de réparation. Conformément aux articles 231-235 du Traité de Versailles, la Commission des réparations a été chargée d'évaluer les dommages causés par l'Allemagne aux civils alliés et à leurs biens pendant la Première Guerre mondiale et de formuler des méthodes de collecte des évaluations. La Commission des réparations a fixé la responsabilité allemande à 132 milliards de marks-or (soit 10.3 billions de dollars en 2002) à payer par versements annuels. Le peuple allemand et les politiciens nationaux ont été scandalisés par le montant des paiements. Une inflation massive et un chômage croissant ont contraint le gouvernement allemand à ne pas payer ses réparations au début des années 1920.
Charles G. Dawes, un banquier américain, a été chargé par la Allied Reparation Commission d'enquêter sur les problèmes de paiement. Son rapport, publié en avril 1924, proposait que les paiements annuels de réparations soient payés selon une échelle fixe. Le plan Dawes a d'abord été un grand succès car il a stabilisé la monnaie, maîtrisé l'inflation et réduit le chômage en Allemagne.
Le krach du marché boursier américain en octobre 1929 a créé une autre crise financière pour l'économie allemande et une autre commission, sous la direction d'un banquier nommé Owen Young, a été créée pour envisager des réparations. Les Alliés ont adopté le plan Young qui a réduit la responsabilité de l'Allemagne à 3.1 billions de dollars avec des versements annuels jusqu'en 1988. Lorsque les paiements ont commencé en mai 1930, la Commission des réparations a cessé d'exister.
Bibliographie
Dawes, Rufus Cutler. Le plan Dawes en préparation. Indianapolis, Ind.: Bobbs-Merrill, 1925.
Keynes, John Maynard. Les conséquences économiques de la paix. New York: Pingouin, 1988.
Commission des réparations. Record Group 43, Series 56–57, Boxes 1–3, Records of International Conferences, Commissions and Expositions, Archives nationales.
Par Strandmann, Hartmut P., éd. Walter Rathenau: industriel, banquier, intellectuel et politicien: notes et journaux 1907-1922. Traduit par Hilary Von Strandmann. New York: Oxford University Press, 1987.
James F.Adomanis