Ibn s’il vous plait

Épanoui 921–923

Traveler

Voyage en Russie . On sait peu de choses sur la vie d'Ibn Fadlan. Il était probablement d'origine non arabe et il semble avoir été au service d'un haut fonctionnaire de la cour abbasside de Bagdad. En juin 921, il quitta Bagdad avec un groupe de juristes et d'enseignants dans une ambassade auprès du roi des Bulgares de la Volga, qui avait invité Khalifah al-Muqtadir à envoyer des instructions sur l'islam à son peuple. Le voyage a duré environ deux ans, et le seul récit qui subsiste est un récit d'Ibn Fadlan. Ses observations des différents peuples turcs à travers le territoire desquels l'ambassade a voyagé sont une source inestimable pour l'histoire et l'ethnographie de l'Asie centrale, tout comme ses descriptions des Rus, les guerriers-commerçants scandinaves qui ont traversé les rivières de Russie, au nom desquels leur le rôle historique survit. À un moment donné de son récit, il a commenté leur apparence et leur tenue vestimentaire:

Je n'avais jamais vu des gens d'une telle stature - ils sont aussi grands que des palmiers, blonds et roux de teint. Ils ne portent ni chemises ni caftans [robes]. Leur coutume est de porter une longueur de tissu grossier qu'ils enroulent autour de leurs côtés et jettent par-dessus l'épaule de sorte qu'un bras reste nu. Chacun d'eux porte avec lui une hache, un poignard et une épée. On ne les voit jamais sans ces armes. Leurs épées sont larges avec des rayures ondulées sur la lame et de fabrication franque [européenne]. D'un côté, de la pointe à la poignée, il est recouvert de personnages et d'arbres et autres décorations. Les femmes attachent à leur corsage un médaillon de fer, de cuivre, d'argent ou d'or, selon la richesse et la position de son mari. Sur le médaillon se trouve un anneau, et sur celui-ci un couteau, également attaché à l'avant de leur corsage. Ils portent des chaînes en argent et en or autour du cou. Si l'homme possède dix mille dirhams [pièces d'argent], il fait fabriquer une chaîne pour sa femme; et s'il en a vingt mille, elle obtient deux colliers; et ainsi elle en reçoit un de plus chaque fois qu'il devient dix mille plus riche. De cette manière, la femme Rus acquiert un grand nombre de colliers. Leurs bijoux les plus précieux sont des perles de verre vertes comme celles que l'on trouve sur les navires.

Source

CM Fraehn, Ibn Fozlan et autres rapports arabes sur les anciens Russes: réimpression de l'édition de 1823 (Habsbourg: Helmut Buske, 1976). [Traduction en anglais par Susan Douglass]