Royaume du congo

source A Reporte du Kingdome du Congo, une région d'Afrique, et des pays limitrophes à peu près. Tiré des écrits et des discours d'Odordo Lopes, un Portingal, par Philippo Pigafetta. Traduit de l'italien par Abraham Hartwell. Londres, imprimé par John Wolfe, 1597, p. 118-121.

introductionLes marchands d'esclaves et les missionnaires catholiques du Portugal qui ont débarqué sur la côte ouest de l'Afrique au cours des XVe et XVIe siècles ont apporté avec eux très peu de connaissances sur les religions traditionnelles de la région, mais ils ont rapidement reconnu la difficulté de convertir les Africains au christianisme sans d'abord obtenir le soutien de Monarques africains. En tant que missionnaires servant au plaisir des rois africains, les prêtres portugais ont dû marcher doucement en ce qui concerne la conversion des Africains, et les dirigeants africains ont largement contrôlé le processus. Dans ce passage de Un rapport du Royaume du Congo (1588), l'historien portugais Duarte Lopes décrit la délicate conversion diplomatique d'un prince et roi congolais.

Du début originel de la chrétienté au Royaume du Congo, et comment les Portugais ont obtenu ce trafic.

Le K. du Portugal Don Gionanni, le second, désireux de découvrir les Indes orientales, envoya divers navires par la côte de l'Afrique pour rechercher cette navigation, qui ayant trouvé les îles du Cap-Vert et l'île de Saint Thomas, et courant tout le long de la côte, a fait de la lumière sur le fleuve Zaïre, dont nous avons déjà parlé, et là ils avaient un bon trafic, et ont essayé les gens d'être très courtois et gentils. Ensuite, il envoya (dans le même but) certains autres navires, pour entretenir ce trafic avec le Congo, qui y trouvant le commerce si libre et rentable, et les gens si amicaux, laissèrent derrière eux certains Portugais, pour apprendre la langue, et trafiquer avec eux: parmi lesquels il y avait un prêtre de la messe. Ces Portugais conversant familièrement avec le seigneur de Sogno, qui était l'oncle du roi, et un homme bien là-haut depuis des années, résidant à cette époque dans le port de Praza (qui est dans l'embouchure du Zaïre) étaient très bien divertis et estimés par le Prince, et vénérés comme s'ils avaient été des dieux terrestres, et descendus du ciel dans ces pays. Mais les Portugais leur ont dit qu'ils étaient des hommes comme eux-mêmes et des professeurs de christianisme. Et quand ils ont perçu à quel point le peuple les tenait, le prêtre précité et d'autres ont commencé à raisonner avec le prince touchant la religion chrétienne, et à leur montrer les erreurs de la supersition païenne, et peu à peu à leur enseigner le la foi que nous possédons, en tant que celle que leur parlait les Portugais, plut beaucoup au prince, et ainsi il se convertit.

Avec cette confiance et ce bon esprit, le prince de Sogno se rendit à la Cour, pour informer le roi de la vraie doctrine du chrétien portugais, et pour l'encourager à embrasser la religion chrétienne qui était si manifeste, et aussi si saine pour la santé de son âme. Sur ce, le roi ordonna d'appeler le prêtre à la cour, jusqu'à la fin, il pourrait lui-même traiter personnellement avec lui et comprendre la vérité de ce que le seigneur de Sogno lui avait déclaré. De quoi, une fois pleinement informé, il s'est converti et a promis de devenir chrétien.

Et maintenant les navires portugais partirent du Congo et retournèrent au Portugal: et par eux le roi du Congo écrivit au roi du Portugal, Don Gionanni, le second, avec une profonde demande, qu'il lui enverrait des prêtres, avec tous les autres ordres et cérémonies pour faire de lui un chrétien. Le prêtre aussi qui restait en arrière, avait écrit en grand sur cette affaire, et avait donné au roi des informations complètes sur tout ce qui s'était passé, à son bon plaisir. Et ainsi le roi a ordonné à diverses personnes religieuses, de lui être envoyées en conséquence, avec tous les ornements pour l'Église et d'autres services, comme des croix et des images: de sorte qu'il était complètement équipé de tout ce qui était nécessaire et nécessaire pour un tel action.

Enfin les navires du Portugal arrivèrent avec les provisions attendues (qui était l'année de notre salut 1491) et débarquèrent dans le port qui se trouvait à l'embouchure du fleuve Zaïre. Le prince de Sogno, avec tous les airs de joie familière, accompagné de tous ses gentilshommes, descendit à leur rencontre, divertit les Portugais de la manière la plus courtoise et les conduisit ainsi à leur logement. Le lendemain suivant la direction du prêtre resté en arrière, le prince fit construire une sorte d'église, avec les corps et les branches de certains arbres, qu'il lui-même, avec l'aide de ses serviteurs, la plupart dévotement tombé dans le bois. Et quand il fut couvert, ils y érigèrent trois autels, dans le culte et la révérence de la très sainte Trinité, et là furent baptisés lui-même et son jeune fils, lui-même du nom de notre Sauveur, Emanuel, et son enfant du nom de Anthonie, parce que ce saint est le protecteur de la ville de Lisbonne.