André marie chénier

Le poète français André Marie Chénier (1762-1794) comprime dans sa brève vie de nombreuses expériences et de nombreuses formes poétiques. Il émerge dans l'histoire comme un poète-héros rare dont la vie est exemplaire et tragique.

André Chénier est né à Constantinople. Son père était français et sa mère prétendait être d'origine grecque. Le premier sentiment d'affinité d'André pour la Grèce a été vital dans son développement en tant que poète. Il a passé la majeure partie de son enfance chez une tante et un oncle à Carcassonne en Languedoc. A 11 ans, il rejoint sa mère à Paris et est exposé à la flamboyante société de son salon.

Chénier était un excellent chercheur à l'exclusif Collége Navarre. Ses premières œuvres sont des adaptations d'Homère et de Virgile et des poèmes d'amour adolescent. C'était toujours un homme affectueux et ardent; il avait beaucoup de maîtresses et quelques grandes amours mais jamais marié.

En 1794, Chénier est arrêté plus ou moins par accident à Versailles et envoyé à la prison Saint-Lazare sans aucune accusation formelle contre lui, bien qu'il soit suspect par association avec des groupes modérés. Finalement, il a été accusé d'être complice d'un complot carcéral fictif et, plus sérieusement, d'écrits subversifs. Il est guillotiné le 25 juillet 1794.

Ses œuvres

Les écrits de Chénier ne sont publiés que 25 ans après sa mort, date à laquelle il devient le modèle des poètes romantiques. Victor Hugo, Sainte-Beuve, Chateaubriand, Lamartine et d'autres ont nourri la légende du poète en héros qui a surgi autour de la mémoire de Chénier.

Chénier's Bucoliques, des poèmes mélancoliques sur l'amour et les imaginations sensuelles ont été écrits à la fin de l'adolescence et au début de la vingtaine. Plus tard, il a écrit l'érotisme et l'esprit Elégies la Odes pour ses maîtresses. Le sien Idylles, qui capturent instinctivement la beauté du lyrisme grec, incluent des poèmes célèbres comme L'Aveugle, Le Mendiant, La Liberté, et le superbe Jeune Tarantine.

La poésie de Chénier est toujours vitale et enthousiaste, car il croyait que la poésie doit naître d'une expérience authentique et d'émotions vécues. Le poète doit être un inventeur - pourtant les racines classiques de Chénier sont toujours apparentes. Il a emprunté non seulement à Homère et Virgile, mais à Racine, La Fontaine, Rousseau et d'autres.

Pendant la Révolution, Chénier s'est imposé comme un grand poète satirique. Sa poésie est devenue une chronique des grands événements de la Révolution. Parmi les poèmes les plus remarquables figurent Les Autels de la peur, Ode à Versailles, Ode à Charlotte Corday, et La Fête de l'Être Supreme. En prison, où il a écrit son lambes et une partie du Odes, Chénier se replie sur lui-même, mais ne manque pas d'admirer et de célébrer le courage de ses codétenus. La veille de son exécution, Chénier a écrit le dernier poème de lambes. Dans cette œuvre noble, mi-élégie et mi-satire, il passe du sentiment de sa propre séparation et de sa mélancolie à un véritable oubli de soi, à la compassion et au courage.

lectures complémentaires

Deux ouvrages majeurs sur Chénier sont le savant de Francis Scarfe André Chénier: sa vie et son œuvre, 1762-1794 (1965), consacrée à une analyse approfondie de la poésie et à une étude des formes poétiques, de la rhétorique et du langage; et Vernon Loggins, André Chénier: sa vie, sa mort et sa gloire (1965), un récit plus direct et simple, quoique adulatoire, de la vie du poète, avec une discussion moins détaillée de la poésie. □