En décembre 1766, Catherine II fit appel aux "domaines" libres (nobles, citadins, paysans de l'Etat, cosaques) et aux bureaux du gouvernement central pour choisir des députés pour assister à une commission pour participer à la préparation d'un nouveau code de lois. Le but de la commission était donc consultatif; il n'était pas destiné à être un parlement au sens moderne du terme. La Commission législative s'ouvrit à Moscou en juillet 1767, puis déménagea à Saint-Pétersbourg en février 1768. Après le déclenchement de la guerre russo-turque en janvier 1769, elle fut prorogée et ne fut jamais rappelée. La sélection des députés était une affaire aléatoire. La composition sociale de l'assemblée était: nobles, 205; marchands, 167; odnodvortsy (descendants de petits militaires aux frontières méridionales), 42; paysans d'État, 29; Cosaques, 44 ans; industriels, 7; commis de chancellerie, 19 ans; membres de la tribu, 54. Les députés ont apporté des instructions, ou ordres, des corps qui les ont sélectionnés. Catherine Mandat (Excellente instruction ) a été lu lors des séances d'ouverture et a servi de base à certaines des discussions qui ont suivi. La commission s'est réunie en 203 sessions et a discuté des lois existantes sur la noblesse, sur la noblesse balte, sur le domaine marchand, sur la justice et la procédure judiciaire. Aucune décision n'a été prise par la commission sur ces questions et aucun code de lois n'a été produit. La Commission législative a néanmoins été importante: elle a donné à Catherine une source importante d’informations et de perspectives sur les préoccupations et les attitudes des différents groupes sociaux, à la fois à travers le nakazy et les discussions qui ont eu lieu, y compris une discussion sur le servage; il a été l'occasion de discuter et de diffuser les idées de Catherine's Nakaz; il a conduit à la création de plusieurs sous-comités, qui ont continué à se réunir après la prorogation de la commission, et qui ont produit des projets de loi que Catherine a utilisés pour la législation ultérieure.