La résolution de Patrick Henry telle qu’imprimée dans la Gazette du Maryland (4 juillet 1765)

Un échec en tant que commerçant et fermier, Patrick Henry est entré dans la House of Burgesses de Virginie peu de temps avant que le Parlement de Londres n'impose à ses colonies nord-américaines le très détesté Stamp Act de 1765. En réponse, Henry, déjà célèbre pour sa rhétorique passionnée en défense de les droits coloniaux, composent les résolutions radicales vues ici, dans lesquelles il dénonce l'autorité ultime du Parlement sur les législatures nationales et réitère le cri de ralliement «pas de fiscalité sans représentation». Mystérieusement, bien que la House of Burgesses ait rejeté certaines des plaintes d'Henry comme étant trop sévèrement critiques à l'égard du roi, ce qui a finalement paru dans la Maryland Gazette le 4 juillet contient un langage fort qui ne semble n'appartenir ni à Henry ni à la Chambre. Électrifié par une telle franchise, quelle que soit son origine, d'autres colonies se sont précipitées pour emboîter le pas, et Patrick Henry est devenu célèbre dans toute l'Amérique du Nord et la Grande-Bretagne comme une puissante influence sur la pensée révolutionnaire.

Laura M.Miller,
L'Université Vanderbilt

Voir également Révolution américaine: histoire politique ; «Fiscalité sans représentation».

Décisions de la maison des Burgesses en Virginie, juin 1765.

Que les premiers aventuriers et colons de cette colonie de Sa Majesté et du Dominion de Virginie, ont apporté avec eux et transmis à leur postérité, et à tous les autres sujets de Sa Majesté depuis qu'ils habitent dans cette colonie de Sa Majesté, toutes les libertés, privilèges, franchises et immunités , qui à tout moment ont été détenus, appréciés et possédés par le peuple de Grande-Bretagne.

Que, par deux chartes royales, accordées par le roi Jacques Premier, les colonies susmentionnées sont déclarées habilitées, à toutes les libertés, privilèges et immunités, des habitants et des sujets naturels (à toutes fins et intentions) comme si elles avaient été demeurées et nées dans le Royaume d'Angleterre.

Que la fiscalité du peuple par eux-mêmes, ou par des personnes choisies par eux-mêmes pour les représenter, qui ne peuvent connaître que les impôts que les gens sont capables de supporter, ou la méthode la plus simple pour les élever, et doivent eux-mêmes être affectés par chaque impôt imposé le Peuple est la seule garantie contre une imposition lourde; et la caractéristique distinctive de la liberté britannique; et, sans quoi, l'ancienne Constitution ne peut exister.

Que le Peuple liégeois de Sa Majesté de cette colonie la plus ancienne et la plus fidèle, a, sans interruption, le droit inestimable d'être régi par de telles lois, en respectant leur politique intérieure et leur fiscalité, comme il en découle de leur propre consentement, avec l'approbation de leur souverain , ou son suppléant; quel droit n'a jamais été confisqué ou cédé; mais il a été constamment reconnu par les rois et le peuple de Grande-Bretagne.

Il est donc résolu que l'Assemblée générale de cette colonie, avec le consentement de Sa Majesté, ou de son substitut, ait le droit et l'autorité exclusifs d'imposer des impôts et des impositions à ses habitants; et que toute tentative de conférer une telle autorité à toute autre personne ou des personnes que ce soit, a une tendance manifeste à détruire la liberté américaine.

Que le Peuple liégeois de Sa Majesté, Habitants de cette Colonie, ne soit pas tenu de céder l'obéissance à quelque loi ou ordonnance que ce soit, destinée à leur imposer une quelconque imposition, autre que les lois ou ordonnances de l'Assemblée générale susmentionnées.

Que toute personne qui, en parlant ou en écrivant, affirmera ou soutiendra, que toute personne ou personne, autre que l'Assemblée générale de cette colonie, avec le consentement susmentionné, a le droit ou l'autorité d'imposer ou d'imposer une taxe quelconque sur les habitants de celui-ci seront réputés ennemis de cette colonie de Sa Majesté.

SOURCE : Henry, Patrick. "Résolutions de la Maison des Burgesses en Virginie." Maryland Gazette, Juillet 4, 1765.