Dynastie hanovrienne (Grande-Bretagne). Aux termes de l'Acte de règlement de 1701, à la mort de la reine Anne, le 1er août 1714, les couronnes communes d'Angleterre et d'Écosse tombèrent à George Ludwig, électeur de Hanovre, un territoire nord-allemand de taille et de puissance moyennes. Il était le fils de Sophie, la petite-fille de James I d'Angleterre. George I, comme il était appelé en Grande-Bretagne, ne parlait pas anglais et tout au long de son règne resta plus attaché à sa terre natale (à laquelle il revint fréquemment) qu'à son royaume d'adoption, qu'il dirigea jusqu'à sa mort en 1727. Il fut remplacé par son fils George II (a gouverné 1727–1760), maintenant principalement connu pour sa valeur militaire. Il est devenu le dernier monarque britannique à mener ses troupes au combat en personne, mais chez lui, il a également dû repousser un sérieux défi à son règne dans le soulèvement dirigé par Charles Edward Stuart ("Bonnie Prince Charlie") en 1745. George II's le fils aîné, Frederick, prince de Galles, est décédé avant lui, laissant le petit-fils du roi de 22 ans pour lui succéder sous le nom de George III. George fut le premier des Hanovriens à être né en Angleterre, et il devait jouir d'un règne exceptionnellement long de soixante ans, qui fut cependant ponctué de crises à l'étranger telles que la perte des colonies américaines en 1783 et le déclenchement de la Révolution française en 1789. George III a été suivi sur le trône par deux de ses fils (George IV [a gouverné 1820–1830] et Guillaume IV [1830–1837]) et sa petite-fille (Victoria [1837–1901]), faisant le Hanovrien dynastie l'une des plus durables de l'histoire britannique. Malgré les soulèvements visant à restaurer la lignée masculine de la maison de Stuart en 1715 et 1745, l'époque hanovrienne marqua une longue période de relative stabilité intérieure, qui permit à la Grande-Bretagne de devenir une puissance impériale majeure.